au 21e siècle, le pouvoir de nuisance d’un client déçu ou mécontent atteint un niveau jamais connu. De roi, le client est, à certains égards, devenu une sorte de despote, sus- ceptible de publier sur internet des commen- taires assassins, et capable d’insulter au télé- phone ou par email l’innocent conseiller qui a le malheur de se trouver à sa portée.
« Dès que l’homo cliens est contrarié ou lorsqu’il pense que l’on ne fait pas comme il le voudrait immédiatement, il dévore son inter- locuteur et va jusqu’à mordre » écrit Georges Chétochine dans Le Blues du Consommateur.